NCAA ou LHJMQ ?

Tout le monde en parle! Dès l'âge de 16 ans, les jeunes hockeyeurs d'élite doivent faire un choix déchirant entre le réseau collégial ou universitaire américain régit par le NCAA ou la poursuite de leur développement sportif au sein de la LHJMQ, l'OHL ou de la WHL. Pour contrer la concurrence, il est maintenant question de relancer un club de hockey à l'Université Laval.

Objectivement, peu d'entre eux iront joindre les rangs du hockey professionnel. Conscients que cette avenue offre peu de débouchés, plusieurs hockeyeurs d'élite miseront davantage sur leurs études. Et plutôt que de vivre les misères de l'expatriation en région ou les transactions en cours de saison, d'autres préfèreront opter pour un calibre de jeu moins relevé.

La LHJMQ n'est pas le rêve absolu de tous. Face à la machine promotionnelle des collèges américains est fort efficace, la concurrence demeure forte. À son profit, une règle archaïque soutient cette expansion: les joueurs des ligues scolaires du junior AAA, des Prep Schools américains ou des ligues juniors actives au pays de l’Oncle Sam ne perdent pas leur admissibilité au sein de la NCAA... tandis qu'au Canada, un hockeyeur ayant joué plus de 48 heures dans un camp d’entraînement d’une équipe de la LHJMQ, de l’OHL ou de la WHL est radié à vie du réseau collégial et universitaire régi par la NCAA. De toute évidence, une nouvelle entente doit être considérée.